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LA RUE ARAGO

La rue Arago: Qui sommes-nous

La rue Arago était jusque dans les années 80 une rue très vivante ou l’on pouvait retrouver toutes sortes de commerces, salons de coiffure, boulangeries et pâtisseries, boutiques de vêtements, droguerie, boucherie, commerces de détail alimentaire, …
Aujourd’hui quelques boutiques sont encore présentes, mais beaucoup de vitrines ont baissé le rideau.

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Le nom de cette rue est un hommage à François Arago, né à Estagel le 26 février 1786 ; ainé, et le plus célèbre des six frères Arago

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Par ses contributions à la physique et à l'astronomie, ainsi que par ses talents d'organisateur et de vulgarisateur, François Arago a fortement marqué de son empreinte le développement scientifique du XIXe siècle. Il fut aussi une figure de la politique, aux convictions républicaines affichées, qui milita pour le progrès technique et le progrès social.

Après des études secondaires au collège communal de Perpignan (actuel Lycée François Arago). Il choisit d’abord la carrière des armes et fut admis en 1803, à 17 ans, premier de sa promotion à l’Ecole Polytechnique.

Remarqué par Monge et Laplace, il est nommé en 1805 secrétaire-bibliothécaire de l’Observatoire de Paris. Monge le choisira d’ailleurs pour le suppléer comme professeur à l’Ecole Polytechnique où il restera vingt ans.

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SA VIE SCIENTIFIQUE

En 1809, il est élu à la chaire d'astronomie à l'Académie des Sciences (il en sera le secrétaire perpétuel de 1830 à sa mort).

Arago est un orateur redoutable, capable de défaire les plus brillants contradicteurs.

Parallèlement à ses recherches, il réforme l'Académie des sciences, dont il est devenu le président dès 1824, il est aussi grand pédagogue et sensible à la vulgarisation scientifique. Il utilise généreusement son influence pour mettre en avant de jeunes chercheurs dont les travaux l’enthousiasment. Très attentif à la diffusion du savoir, il crée les séances publiques de l’Académie et fait accepter  la présence des journalistes à ses séances et pour permettre de meilleurs échanges entre les chercheurs, il organise, en 1835, les Comptes Rendus de l'Académie des sciences qui existent toujours. Avant lui, il n’y avait pas de transcription écrite des séances de l’Académie.

Les premiers travaux de physique d'Arago concernent l'optique  il va s'illustrer plus particulièrement dans les domaines de l'optique et de l'électromagnétisme et la lumière.

Touche-à-tout et esprit curieux et ouvert, son intérêt scientifique se porte dans beaucoup de domaine, Il se mêle aux expériences de mesure de la vitesse du son, il fait creuser le premier puits artésien de Paris dans la cour de l'abattoir de Grenelle, (dans l'actuel 15e arrondissement). Il inspire à Foucault son expérience des miroirs tournants, qui permet ensuite de mesurer la vitesse de la lumière avec précision.

Arago détermine également le diamètre de certaines planètes et explique le phénomène de scintillement des étoiles par celui des interférences. En 1838, il tente de comparer la vitesse de la lumière dans l'eau et dans l’air.

Conscient de l’importance du procédé en astronomie, il promeut la photographie alors naissante en soutenant le daguerréotype. En janvier 1839, il présente  les premiers clichés devant l’Académie des sciences et l’Académie des beaux-arts réunies.

En 1806, il est envoyé en Espagne avec Jean-Baptiste Biot pour poursuivre le relevé du méridien de Paris. Il avait fait partie, en 1817 déjà, avec Biot, de la Commission qui détermina la différence de longitude entre les Observatoires de Greenwich et de Paris. En 1808, pris dans la guerre d’Espagne, soupçonné d’espionnage, il tente de quitter l’Espagne, et est emprisonné. Après plusieurs tentatives d’évasion, il parvient à rejoindre Paris où il rentre en héros en 1809, ce qui lui permet d’être élu membre de l’Académie des sciences à seulement 23 ans.

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SA VIE POLITIQUE

Parallèlement à sa carrière scientifique, Arago s'engage dans l'action politique.

Candidat aux élections législatives dans les Pyrénées-Orientales, le journal L’indépendant est fondé en 1846 afin de le soutenir. Il est alors élu avec succès cette même année remportant 98,9 % des suffrages exprimés. Il choisit cependant de représenter la Seine, où il est élu simultanément et avec un score aussi enthousiaste, il est constamment réélu jusqu’en 1848. En 1830, Il est aussi membre du conseil général de la Seine et député des Pyrénées-Orientales en 1831. A la chambre des députés, il se fait le champion de l’innovation industrielle et du progrès technique, intervenant sur les machines à vapeur, les chemins de fer, les canaux, les travaux publics et la technologie militaire. Il souhaite également associer la science au progrès social et se préoccupe des problèmes sociaux, éducatifs et politiques que pose le développement industriel.

Parallèlement, il poursuit sa carrière à l'Observatoire de Paris dont il devient le directeur en 1843.

Après la révolution de 1848, porté par l'acclamation populaire au gouvernement provisoire, il est chargé de diriger le Ministère de la Guerre, de la Marine et des Colonies, puis président de la Commission exécutive assumant de fait durant un mois et demi une charge proche de celle de Chef d’Etat.

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Le 4 mars 1848, Il nomme Schoelcher sous-secrétaire d’Etat chargé des colonies et des mesures relatives à l’esclavage et lui délègue tous ses pouvoirs.

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Arago n'envisage pas une abolition immédiate de l'esclavage. Il veut attendre que la nouvelle constitution soit votée mais poussé par V. Schoelcher dans la voie d'une action rapide, le 27 avril 1848, il promulgue le décret abolissant l’esclavage dans les colonies françaises.

Ardent républicain, Il refuse par la suite de prêter le serment de fidélité à Louis-Napoléon Bonaparte et préfère démissionner de son poste au Bureau des longitudes. Le prince-président refuse sa démission, le dispensant implicitement du serment d’allégeance. Après le Coup d'État du 2 décembre 1851 qui aboutit à la création du Second Empire, il démissionne de ses fonctions. Napoléon III demande à ce qu'il ne soit pas inquiété.

Malade, souffrant de diverses affections, Arago meurt en 1853 à l’âge de 67 ans.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 4).

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